Mare, étang ou lac ?

Disons d’abord qu’il n’y a pas de critère officiel pour distinguer ces différentes étendues d’eau.

Les naturalistes considèrent toutefois que les mares et les étangs sont suffisamment peu profonds pour que la lumière du soleil pénètre jusqu’au fond (profondeur maximale : environ 2 mètres, parfois un peu plus). Il n’y a par conséquent qu’une seule couche d’eau homogène ayant une température assez uniforme, de la surface jusqu’au fond. Dès 2 mètres de profondeur, on constate une stratification thermique.

Généralement on parlera d’un étang lorsque le plan d’eau est alimenté par un cours d’eau et possède un exutoire.

L’étang du Parc des Sources (Vallée de la Woluwe à l’est de Bruxelles) est alimenté par un ruisseau

Une mare recueille généralement l’eau des pluies. Elle est donc souvent située sur un terrain imperméable empêchant l’infiltration de l’eau dans le sol. Elle peut parfois être créée par la remontée d’une nappe phréatique, ou encore par le débordement d’une rivière.

Une mare dans le Hellebos (Kampenhout, Brabant flamand)

Un lac est nettement plus profond, et la lumière ne pénètre que les premiers mètres. Il présente ainsi plusieurs strates car la température de l’eau diminue rapidement entre la surface et le fond. En outre, il n’y a que peu de brassage : l’eau des premiers mètres ne se mélange pas aux eaux plus profondes.