La diécie, c’est-à-dire le fait d’avoir des plants femelles et des plants mâles séparés, est évidemment un bon moyen pour imposer la fécondation croisée, et par conséquent pour favoriser la diversification du patrimoine génétique.
Elle est cependant relativement rare : seulement 4% des plantes à fleurs sont dioïques. Le désavantage de la diécie est d’accroître la difficulté de la fécondation, puisqu’elle nécessite un contact entre deux individus de sexe différent.
Les plantes dioïques les plus connues vivant dans nos régions sont l’ortie (Urtica dioica), le houx (Ilex aquifolium), les saules (Salix sp.), les peupliers (Populus sp.), le houblon (Humulus lupulus), la bryone dioïque (Bryonia dioica), et la mercuriale annuelle (Mercurialis annua).