Les Rubiacées sont n° 4 au hit-parade des plus grandes familles des plantes à fleurs, avec 13.150 espèces réparties dans 611 genres selon la classification APG III, mais toutefois assez loin du top 3.
Les plus grandes familles des Angiospermes (plantes à fleurs) 1:
- Astéracées (les Composées comme le pissenlit): 22.750 espèces
- Orchidacées : 21.950
- Fabacées (les Légumineuses comme les haricots et les trèfles) : 19.400
- Rubiacées (comme les gaillets): 13.150
- Poacées ou Graminées (les herbes): 10.035
- Lamiacées (comme les menthes): 7.175
- Euphorbiacées : 5.735
C’est une famille qui a une distribution cosmopolite, mais le plus grand nombre d’espèces se retrouvent dans les régions tropicales. La plus connue est sans aucun doute le café.
En Belgique on peut rencontrer 4 genres de Rubiacées : Asperula (les Aspérules), Cruciata (la Croisette), Galium (les Gaillets) et Sherardia (la Shérardie des champs), auxquels on peut ajouter une espèce exotique (Caucasian Crosswort – Phuopsis stylosa) qui se naturalise ici et là. Ce sont toutes des plantes herbacées.
Le genre Rubia (les Garances), qui a donné son nom à la famille, ne s’observe pas chez nous. Pour observer les Garances, il faut se rendre dans le Midi ou l’Ouest de la France.
Ce sont les Gaillets qui sont de loin les plus fréquents dans nos régions, et dans ce genre, le gratteron (Galium aparine) est sans conteste le plus répandu, et même souvent envahissant dans les bois sur des sols riches et frais, dans les haies et les friches. Il est facilement identifiable grâce à ses tiges et ses feuilles munies de nombreux aiguillons qui accrochent.
On remarque tout de suite, comme chez la Shérardie, les feuilles qui semblent verticillées (2 feuilles opposées accompagnées de stipules pareilles aux feuilles), un trait typique des Rubiacées vivant chez nous.
Les tiges de nos Rubiacées sont aussi très souvent munies de 4 côtes, donnant l’impression qu’elles sont carrées, même lorsque leur section est cylindrique. Ces côtes peuvent être plus ou moins marquées.
Les fleurs sont généralement très petites (souvent moins de 5 mm de diamètre), et regroupées en cymes (inflorescence ramifiée dans laquelle chaque ramification est terminée par une fleur).
Les Gaillets, les Aspérules, la Croisette et la Shérardie possèdent tous 4 pétales (les Garances en ont 5). Ils sont soudés en tube à leur base.
La Shérardie, avec ses fleurs d’une teinte rose lilas pâle, se démarque de la plupart des autres espèces de nos régions.
Celles-ci ont soit des fleurs blanches (exemple : le Gaillet mollugine ou Caille-lait blanc, ci-dessous à gauche) soit jaunes (exemple : la Croisette commune, ci-dessous à droite).
Les sépales sont quant à eux absents ou quasiment invisibles.
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Sources :
1 : Wikipedia; Flowering plant; Janvier 2017