Une fleur typique est constituée par 4 séries de pièces florales disposées en cercles concentriques (ou verticilles).
Le cercle le plus externe est le calice : il est formé par les sépales. Les sépales sont en général des pièces de couleur verte (à cause de la présence de chlorophylle en leur sein).
Le deuxième cercle est la corolle, formée par les pétales, qui sont le plus souvent colorés pour attirer les insectes pollinisateurs.
L’ensemble formé par le calice et la corolle est appelé le périanthe.
Ces 2 cercles externes entourent et protègent les deux cercles internes qui sont composés des organes reproducteurs : le pistil et les étamines.
Toutes ces pièces sont insérées sur un support, le pédoncule.
Cette disposition est typique, mais il y a beaucoup d’exceptions!
Premièrement, les sépales et les pétales peuvent avoir la même apparence. Cela arrive fréquemment chez les monocotylédones. On les appelle dans ce cas des tépales. Exemple : les narcisses, le muguet, la tulipe.
Certaines fleurs n’ont pas de pétales. Les sépales de ces fleurs sont alors souvent aussi colorés que des pétales. On les appelle des sépales pétaloïdes. Tel est le cas du populage des marais.
Et enfin, la fleur peut n’avoir ni calice, ni corolle. C’est le cas des euphorbes.
Pour finir : le botaniste moderne considère que les pétales et les sépales ne sont en réalité que des feuilles modifiées! Ces pièces florales auraient en effet évolué par mutations graduelles et successives à partir de la structure d’une simple feuille. Le plus étonnant, c’est que cette hypothèse fut émise pour la première fois en 1790 par un grand poète allemand, Goethe!
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