Voici les fleurs vedettes en ces premiers jours de juillet :
la matricaire odorante, l’achillée millefeuille, l’épilobe en épi, la lysimaque nummulaire et la balsamine à petites fleurs.

La matricaire odorante (Matricaria suaveolens)

Voici une plante basse qui passe inaperçue.
Elle est pourtant fréquente sur les chemins, car elle résiste très bien au piétinement.

L’achillée millefeuille (Achillea millefolium)

L’achillée millefeuille est une plante qui se rencontre couramment en bordure de route, ou dans les terrains vagues.

Les feuilles sont caractéristiques : elles sont très découpées.
Les tiges florales portent plusieurs plateaux plus ou moins arrondis qui consistent en des grappes aplaties (corymbes) de capitules.
Chaque capitule, ce que l’on croît être une fleur blanchâtre, est formé en réalité de plusieurs petites fleurs centrales minuscules entourées de 4 à 6 fleurs ligulées.
Par conséquent, ce n’est pas une apiacée (ombellifère) mais bien une astéracée (une composée)

L’épilobe en épi (Epilobium angustifolium)

Cette grande plante pouvant atteindre de 1 à 3 m de hauteur est certainement La star de ce début de juillet.
Elle est en effet spectaculaire avec ses longues grappes de fleurs roses très voyantes.

Epilobe en épi dans le Parc de Woluwe

Les feuilles sont lancéolées.
Cette plante pousse à la lisière des bois, ou dans les clairières ou les bords des chemins.

La lysimaque nummulaire (Lysimachia nummularia)

Une plante rampante aux fleurs jaunes en cloche.
Elle produit des tapis de feuilles opposées et rondes dans les bois humides.

Lysimaque nummulaire dans le Parc de Woluwe

La balsamine à petites fleurs (Impatiens parviflora)

De petites fleurs jaune pâle teintées de rouge à la gorge, de 3 à 14 mm de diamètre.

Une balsamine à petites fleurs dans le Parc de Woluwe

Elle aime les endroits ombragés et on la rencontre de plus en plus souvent en forêt, formant des tapis assez étendus. C’est une espèce originaire d’Asie, mais qui se répand rapidement chez nous.