C’est en tout cas l’idée du responsable du service environnement de la ville. Le gazon n’est en effet pas bon pour la nature.
Il n’y a plus beaucoup de place pour la nature dans les régions très urbanisées de Flandre. Ce qui reste est constitué pour une grande partie des jardins privés, dont au moins 80% sont pris par du gazon.
Mais le gazon est un désert dans lequel les abeilles ou les papillons ne trouvent aucune subsistance. En outre, il nécessite de nombreuses tontes (entraînant le dégagement de CO2 sans parler de la pollution sonore), et l’utilisation d’herbicides.
Bart Backaert, responsable du service environnement de la ville d’Alost, plaide donc pour l’introduction d’une taxe sur le gazon afin d’inciter les gens à limiter celui-ci à l’espace de jeu des enfants, et à transformer le reste en verger ou jardin sauvage.
Il reste à voir si son idée trouvera un écho favorable auprès des politiciens, qui n’aiment en général pas beaucoup bousculer les habitudes de leurs électeurs.
Lisez ici l’article complet, paru dans HLN le 17 juin 2015 : Hoofd van groendienst pleit voor belasting op gazon.