En cette deuxième semaine de juillet, on ne sait plus où donner de la tête! Il faut donc faire un choix. Voici ma sélection : la Salicaire commune, la Carotte sauvage, la Mauve musquée, et le Mélilot blanc.
La Salicaire commune (Lythrum salicaria)
Une plante assez haute (plus d’un mètre) qui pousse le long des rivières. L’inflorescence est un épi de fleurs à six pétales rose pourpre. On la voit de loin!
Ses feuilles sont opposées et lancéolées. Elles ressemblent aux feuilles d’un saule, c’est pour cette raison qu’on lui a donné le nom de salicaire.s feuilles sont opposées et découpées en l
Haut de la page
La Carotte sauvage (Daucus carota)
La carotte sauvage est l’une des ombellifères les plus présentes en juillet. Il s’agit de la même espèce que la carotte cultivée (sous-espèce sativus).
Les bractées enveloppant les ombelles principales sont longues et très voyantes.
Attention à ne pas confondre la carotte sauvage avec la petite ciguë (Aethusa cynapium) dont les bractées sont semblables, mais qui ne se trouvent qu’à la base des ombelles secondaires (ombellules).
Certaines caractéristiques permettent heureusement d’identifier la carotte sauvage au premier coup d’œil.
Premièrement, l’ombelle est convexe au début de la floraison, puis concave à la fin de celle-ci.
Ensuite et surtout, la fleur centrale de l’ombelle est plus grande, et rouge pourpre.
Cette couleur permet probablement d’attirer les mouches bleues qui pollinisent la plante.
Haut de la page
La Mauve musquée (Malva moschata)
Plante à 5 grands pétales roses, de 4 à 6 cm de diamètre.
On la rencontre fréquemment dans les prairies ou sur le bord des chemins.
Ses feuilles très caractéristiques permettent de la distinguer des autres mauves, notamment la Grande mauve (Malva sylvestris).
Elles sont en effet profondément découpées en lobes étroits.
Les feuilles des mauves sont excellentes crues ou cuites.
Les différentes espèces sont aussi réputées comme laxatives.
Haut de la page
Le Mélilot blanc (Melilotus albus)
Le mélilot blanc est une plante herbacée assez grande, dépassant souvent 1,5 m de haut.
Poussant au bord des chemins, le long des cours d’eau ou dans les terrains vagues, il ressemble à un petit arbuste.
Il passe souvent inaperçu, car ses longues grappes de petites fleurs blanches poussant au bout des tiges ne sont pas très voyantes.
Elles sont pourtant très mellifères : meli en grec signifie miel. Le mélilot blanc est en effet l’une des plantes de nos régions produisant le plus de nectar.
Les feuilles du mélilot blanc ont 3 folioles, dentées au sommet. Elles ressemblent beaucoup aux feuilles du trèfle ou de la luzerne.
Ce n’est pas étonnant, car comme ces derniers le mélilot appartient à la famille des fabacées (anciennement appelées les légumineuses). C’est aussi un excellent engrais vert.