Près de la moitié des plantes sauvages des Iles britanniques ont désormais trouvé leur dernier refuge le long des routes. Mais même là, elles sont en danger, suite aux fauchages trop précoces. Il est hélas plus que probable que le même constat pourrait être fait dans nos régions.

Selon une étude de l’association Plantlife International,  près de 97 % des prairies naturelles ont disparu en Angleterre depuis les années 1930, notamment suite à l’utilisation intensive des herbicides et des engrais. Les plantes sauvages qui y poussaient ne se retrouvent dès lors plus que sur les bords des routes, qui font désormais office de corridors écologiques permettant à ces plantes de survivre.  Et pas seulement ces plantes mais aussi tous les animaux qui dépendent d’elles : abeilles sauvages, papillons et autres insectes.

Bord de route couvert de cerfeuil sauvage (Anthriscus sylvestris)

Mais beaucoup d’autorités locales voudraient « assainir » ces bords de routes, afin d’assurer aux automobilistes une bonne visibilité et permettre aux piétons de marcher en toute sécurité.

Plantlife International a donc lancé une pétition afin de demander aux administrations de respecter certains principes qui sauvegarderaient la biodiversité de ces milieux. Il s’agit essentiellement de permettre aux plantes de compléter leur cycle de vie et d’assurer leur reproduction (floraison et fructification). Pour cela, il faudrait éviter les fauchages, ou du moins les fauchages précoces.

Lien vers l’article de la BBC : Roadside verges ‘last refuge for wild flowers’