Voici le troisième volet des fleurs aperçues en ce début de juillet : la Verveine officinale, le Séneçon jacobée, le Liseron des champs, la Brunelle commune, la Patience à feuilles obtuses.
La Verveine officinale (Verbena officinalis)
Tout le monde connaît son nom, mais peu de gens savent à quoi elle ressemble. C’est donc le moment de la découvrir : des tiges dressées, de 40 à 80 cm de haut, grêles et très ramifiées. A chaque extrémité un épi lâche de petites fleurs de couleur violet pâle.
Elle se rencontre fréquemment sur le bord des chemins, ou dans les lieux incultes.
Ses feuilles sont opposées et découpées en lobes dentelés.
Ses feuilles sont opposées et découpées en lobes dentelés.
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Le Séneçon jacobée (Jacobaea vulgaris)
Le Séneçon jacobée est une plante assez haute (de 40 à 115 cm de haut), dressée et ramifiée au sommet.
C’est une astéracée (une composée) : les fleurs sont regroupées en capitule, c’est-à-dire que ce qui paraît être une fleur unique est en réalité un amas de petites fleurs élémentaires, regroupées sur un plateau.
Les fleurs centrales sont tubulées et orangées, les fleurs périphériques ont une forme de languette et sont jaunes.
En fait, comme son nom scientifique (Jacobaea vulgaris) le montre, ce n’est plus un séneçon : il a été retiré du genre Senecio pour être mis dans le genre Jacobaea.
On l’appelle jacobée, parce qu’il fleurit aux alentours de la St. Jacques le 25 juillet.
Ses feuilles sont profondément découpées.
Les supérieures sont sessiles et embrassent la tige.
La plante contient des alcaloïdes toxiques pour le foie. Le bétail évite donc de la brouter dans les prés.
Le danger survient lorsque la plante est fauchée, séchée puis ensilée avec d’autres plantes fourragères.
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Le Liseron des champs (Convolvulus arvensis)
Une plante grimpante et surtout rampante très facile à reconnaître : les fleurs sont généralement blanches et roses.
On la rencontre un peu partout : terrains vagues, bords des chemins. C’est une espèce nitratophile : elle aime bien les sols saturés en azote d’origine organique.
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La Brunelle commune (Prunella vulgaris)
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–Une «mauvaise herbe» qui est aussi une plante médicinale efficace, dont les vertus sont connues depuis très longtemps.
C’est une plante basse (25 cm de hauteur au maximum) qui recouvre nos prairies en été.
Ses fleurs bleu violet sont disposées au sommet de la tige, en épi cylindrique, et elles sont séparées par de larges bractées. Les pétales forment deux lèvres comme la plupart des lamiacées.
Ses feuilles sont opposées et ovales.
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La Patience à feuilles obtuses (Rumex obtusifolius)
Aussi appelée patience sauvage, c’est une plante atteignant de 50 à 100 cm de hauteur, dont les tiges sont coiffées par des grappes de fleurs vertes, en verticilles assez proches les uns des autres. Les tiges florales sont assez étalées.
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–Ces fleurs virent au rouge à mesure qu’elles vieillissent et se transforment en fruits. La plante se remarque alors davantage.
On la trouve le long des chemins ou dans les prairies, sur des sols acides gorgés d’eau et très riches en matière organique.
Ses racines sont utilisées en médecine. Elles sont dépuratives, diurétiques et toniques.
La patience sauvage est aisément reconnaissable grâce à ses grandes feuilles ovales.
Alors que de nos jours, elle est souvent considérée comme une mauvaise herbe, autrefois on la cultivait pour récolter ses feuilles qui étaient utilisées pour envelopper le beurre.
Grandes, ses feuilles le sont assurément, du moins si la plante n’est pas fauchée durant sa croissance : elles peuvent atteindre 20 cm de long. Leurs bords sont crénelés et ondulés.
Ping : Dans une prairie humide, une fleur de coucou | La Gazette des Plantes