Le parfum que les fleurs émettent, et qui sert à attirer les insectes pollinisateurs, est dégradé par la pollution à l’ozone. Un nouveau problème pour ces insectes, déjà touchés par les insecticides.
Le parfum émis par de nombreuses fleurs n’a pas pour but de charmer notre odorat.
C’est en réalité un cocktail de composés chimiques qui sert d’outil de communication aux végétaux et est notamment destiné aux insectes susceptibles de les polliniser : abeilles, bourdons, papillons, etc…
Ces insectes utilisent ces molécules pour détecter les fleurs sur des courtes ou longues distances. Elles leur permettent de recueillir un certain nombre d’informations sur les plantes qui les ont émises comme par exemple leur espèce ou la présence de nectar.
Une équipe hispano-finlandaise vient de démontrer, dans un article publié dans la revue New Phytologist, et relayé sur le site du Monde, que la pollution à l’ozone dégrade ces composés chimiques, et perturbe ainsi la communication entre les plantes et les insectes pollinisateurs. Cela pourrait avoir de graves conséquences non seulement écologiques mais aussi économiques dans les années à venir.
L’ozone est un gaz dont les molécules sont formées de trois atomes d’oxygène.
Celui dont il question ici est celui produit dans les basses couches de l’atmosphère, par l’action du rayonnement solaire sur différents polluants comme les gaz d’échappement. Sa concentration a fortement augmenté ces dernières années, suite aux activités humaines.
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