
Alliaire

Cerfeuil sauvage
Les mois d’avril, de mai et de juin sont sans doute ceux durant lesquels on peut admirer le plus de plantes en fleurs. Actuellement deux espèces sont bien visibles : L’Alliaire et le Cerfeuil sauvage.
Au printemps, les températures remontent, et le sol est encore bien riche : les matières organiques qui sont tombées sur le sol l’année précédente (les feuilles des arbres, les plantes annuelles etc.) ont été décomposées et intégrées à la terre.
En outre, celle-ci est encore bien humide, et les éléments minéraux se trouvent donc en suspension dans l’eau, ce qui facilite leur absorption par les racines.
Ce sont les principales raisons qui expliquent l’explosion de fleurs à laquelle nous assistons chaque année en cette saison.
En revanche, dès le mois de juillet, la terre sera à la fois plus sèche et appauvrie en éléments nutritifs.
Mai est par conséquent le moment idoine pour tous les botanistes amateurs! La Ficaire dont nous avons parlé récemment termine sa floraison; deux plantes aux fleurs blanches ont pris sa succession. Nous leur avions consacré un billet l’année dernière. C’est le moment de les relire en attendant le prochain article de la Gazette.
Voici tout d’abord l’Alliaire officinale (Alliaria petiolata), une plante dont les fleurs regroupées en grappes possèdent 4 pétales blancs (c’est une Brassicacée).
Vous la trouverez le long des chemins dans les lieux ombragés.
Elle est très facile à identifier : outre ses fleurs à 4 pétales blancs, ses feuilles sont cordiformes, dentées, et exhalent une odeur d’ail lorsqu’elles sont froissées.
Le Cerfeuil sauvage (Anthriscus sylvestris) est une autre plante à fleurs blanches qui occupe le devant de la scène botanique depuis quelques semaines.
Vous la reconnaîtrez aisément : c’est normalement la première ombellifère à fleurir chez nous.
Autre caractéristique : les bractées situées à la base de l’ombelle principale disparaissent très rapidement (en revanche, celles situées sous l’ombelle secondaire subsistent).
Cette plante aime les sols enrichis en matières organiques d’origine animale, comme les déjections de chiens par exemple. C’est la raison pour laquelle vous la rencontrerez fréquemment le long des routes ou des chemins.